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 Les bases des Évangiles

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MessageSujet: Les bases des Évangiles   Les bases des Évangiles Icon_minitimeDim 21 Jan - 16:24

N'étant pas un docteur des Écritures ni un quelconque savant , mais des recherches et du temps me permettent de vous donner presque chaque jour de quoi vous mettre sous la dent . Rien n'est parfait . Alors , si jamais y a erreurs , donnez m'en les preuves à l'appui si jamais quelque chose m'échappe . Vous avez tous ce droit sur le forum .


Le Nouveau Testament commence par une section des Écritures collectivement identifiées comme les Évangiles. Cette partie de la Bible est composée de quatre livres distincts contenant un total de quatre-vingt-neuf chapitres avec un récit s'étalant sur un peu plus de trente-trois ans. Bien que ces livres fassent référence à des vérités remontant à l’éternité (Jean 1 : 1-3), le véritable scénario commence chronologiquement avec la conception de Jean-Baptiste, le précurseur et cousin de Jésus appelé Messie (Luc 1 : 5-25). ). L’attention des Évangiles se déplace rapidement vers la conception surnaturelle du Christ.

Ces livres couvrent ensuite l’intégralité de la vie du Christ, qui comprend son ministère terrestre, sa mort, sa crucifixion et sa résurrection. Cette section se termine chronologiquement par l’ascension du Christ vers le Père céleste (Luc 24 : 49-53). Cette scène (l'ascension) s'aligne sur le premier événement majeur enregistré dans le livre suivant les quatre évangiles : le livre des Actes (Actes 1 : 9).

Afin de comprendre les différentes divisions trouvées dans les Écritures, il faut reconnaître comment la parole de Dieu fait la distinction entre chacun des messagers de la Bible et leurs messages particuliers. Par exemple, l’apôtre Paul a spécifiquement identifié et délimité son évangile comme la mort, l’enterrement et la résurrection (1 Corinthiens 15 : 1-4), pourtant tout ce qui est couvert dans les quatre premiers livres du Nouveau Testament est collectivement connu sous le nom de, ou du moins classable comme « l’Évangile ». Mark, par exemple, décrit ses écrits comme suit :

Marc 1:1 Le début de l'Évangile de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ;

Cette vérité est également clairement exprimée dans les titres des quatre premiers livres (c'est-à-dire L'Évangile selon Matthieu, etc.). Pourquoi tout cela est-il si important ? Un examen et une étude plus approfondis révèlent que la Bible définit l’Évangile simplement comme une bonne nouvelle (comparez Ésaïe 61 :1 avec Luc 4 :18, et Ésaïe 52 :7 et Nahum 1 :15 avec Romains 10 :15).

     Ésaïe 61:1 L'Esprit du Seigneur Dieu est sur moi; parce que l'Éternel m'a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux humbles ; il m'a envoyé pour panser ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer la liberté aux captifs et l'ouverture de la prison à ceux qui sont liés ;

     Luc 4:18 L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour prêcher la délivrance aux captifs et le recouvrement de la vue aux aveugles, pour remettre en liberté ceux qui sont meurtris,

Certes, tout ce qui concernait la naissance, la vie, le ministère, la mort, la résurrection et l’ascension du Christ était une bonne nouvelle pour un monde dépourvu d’espérance et, selon Luc, assis « dans les ténèbres et à l’ombre de la mort ». Luc décrit ainsi la condition du monde :

     Luc 1:79 Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour guider nos pas dans le chemin de la paix.

Au fur et à mesure que l’histoire se déroule, dans les premiers livres du Nouveau Testament, le lecteur découvre la nation juive dans un désarroi complet. C’est sur cette scène que Jean-Baptiste et le Seigneur Jésus-Christ ont commencé chacun de leurs ministères respectifs. Le peuple de Dieu (les Juifs) vivait sous la domination et le règne romains (Jean 11 :48). La condition spirituelle des chefs religieux, ceux assis à la place de Moïse (Matthieu 23 : 2-3), était absolument déplorable. Jésus s’est fait un devoir de dire à ses disciples de ne pas suivre leur exemple hypocrite.

     Matthieu 23:2-3 disant : Les scribes et les pharisiens sont assis sur le siège de Moïse : Tout donc, tout ce qu'ils vous disent d'observer, observez-le et faites-le ; mais ne suivez pas leurs œuvres, car ils disent et ne font pas.

En accomplissement de la prophétie, le Dieu qu’ils prétendaient adorer est apparu dans la chair. Pourtant, les chefs religieux n’ont pas réussi (ou ont refusé) de reconnaître Jésus-Christ comme l’accomplissement des Écritures. Leur problème était simplement une maladie cardiaque qui démontrait un manque total de discernement spirituel. Ils « adoraient » Dieu en lui faisant des paroles en l’air, mais ils le renient par leur vie et leurs actions, révélant ainsi la mauvaise condition de leur cœur.

Matthieu 15:8 Ce peuple s'approche de moi de sa bouche, et m'honore de ses lèvres ; mais leur cœur est loin de moi.

En raison de l'amour de Dieu pour sa création, Christ a pris la forme d'un homme et a vécu une vie complètement libre de péché. Bien qu’il soit revêtu d’un corps de chair, il n’a jamais cessé d’être Dieu. On pourrait penser que ceux qui connaissent le mieux les Écritures (les Pharisiens) se seraient humblement cédés à l’autorité évidente du Christ (Luc 4 : 36). Pourtant, ces chefs religieux ont cherché à plusieurs reprises à piéger le Seigneur dans ses paroles gracieuses. Les chefs religieux savaient que l’identité du Seigneur Jésus et sa présence sur terre révélaient leur hypocrisie religieuse. C’est pourquoi ils voulaient mettre en doute l’identité du Père de Jésus, ce à quoi Jésus répondit que s’ils avaient connu son Père, ils auraient certainement connu et reconnu aussi le Fils de Dieu.

     Jean 8:19 Alors ils lui dirent : Où est ton Père ? Jésus répondit : Vous ne me connaissez ni moi ni mon Père ; si vous m'aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père.

Bien que la nation dans son ensemble ait rejeté le Messie, certains individus au sein de la nation ont cru au message du Christ et l’ont accepté tel qu’il était. Quelques chefs religieux ont également accepté le message du Christ, mais la grande majorité de ses disciples étaient des gens ordinaires. Parmi le plus grand nombre de ceux qui croyaient en lui, le Seigneur a choisi douze hommes pour être ses principaux disciples. Ils sont appelés les douze apôtres.
Pourquoi quatre évangiles ?

Dire que ces douze élus ont complètement bouleversé le monde est un euphémisme. Ils ont commencé comme disciples (ou étudiants) du Seigneur et sont devenus ses apôtres (envoyés ou messagers). Seuls quelques-uns des douze apôtres ont écrit des épîtres ou des évangiles inspirés. En fait, seuls deux des apôtres (Matthieu et Jean) ont été poussés par le Saint-Esprit (2 Pierre 1 :21) à raconter la vie et le ministère du Seigneur Jésus-Christ.

Deux autres hommes, en dehors des douze (Marc et Luc), ont été choisis pour rédiger les récits évangéliques qui constituent les quatre Évangiles. Pourquoi Dieu donnerait-il à l’homme quatre livres de l’Évangile ? La réponse est assez simple. Un Dieu sage et omniscient a choisi de respecter ses propres règles d’établissement d’un témoignage crédible en sélectionnant plusieurs témoins pour enregistrer le ministère terrestre de son Fils. Voici le principe que l'on retrouve dans l'Ancien Testament.

     Deutéronome 19:15 Un seul témoin ne s'élèvera pas contre un homme pour quelque iniquité ou pour quelque péché que ce soit, pour quelque péché qu'il ait commis. C'est par la bouche de deux témoins ou par la bouche de trois témoins que l'affaire sera établie.

Indépendamment du raisonnement précis du Dieu omniscient, le choix de quatre témoins validait le témoignage du ministère terrestre du Christ. On nous dit que le ministère terrestre du Christ « ne s’est pas fait dans un coin » (Actes 26 :26) mais a été relaté par « des témoins oculaires de sa majesté ». En tant que tels, les Évangiles enregistrent des récits de première main et non de simples ouï-dire potentiellement corrompus par l’opinion ou les préjugés de l’homme.

     2 Pierre 1:16 Car nous n'avons pas suivi des fables astucieusement intelligentçues lorsque nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais nous avons été témoins oculaires de sa majesté.

Unité absolue avec des perspectives distinctes

Comme ce serait le cas pour quatre témoins oculaires, les auteurs des Évangiles ont observé la même personne, le même message et la même vie, mais ont vu et enregistré différents aspects de ces événements. Il est intéressant de noter que le Seigneur les a poussés à présenter le ministère terrestre du Christ sous quatre perspectives distinctes :

     L’Évangile de Matthieu met l’accent sur le Christ comme le Roi des Juifs.
     L’Évangile de Marc met l’accent sur Christ en tant que Serviteur.
     L’Évangile de Luc met l’accent sur le Christ comme Fils de l’homme.
     L’Évangile de Jean déclare clairement que Christ est le Fils de Dieu.

Pourtant, avec tant de détails distinctifs, les quatre Évangiles ne se contredisent JAMAIS. Chaque distinction répond à un objectif important et unique. Pourtant, la distinction la plus importante est la différence entre l’Évangile de Jean et les trois autres Évangiles (communément appelés Évangiles synoptiques). L'Évangile de Jean est tout à fait unique parmi les trois autres. Matthieu, Marc et Luc se mettent en parallèle, mais offrent des détails variables. En fait, Luc a souligné qu'il a pris « en main pour présenter avec ordre une déclaration de ces choses auxquelles on croit le plus sûrement parmi nous, telles qu'elles nous les ont transmises, qui dès le commencement étaient des témoins oculaires et des ministres de la parole ». ; » (Luc 1 : 1-2). Il déclare en outre : « Il m’a semblé bon aussi… de t’écrire avec ordre » (Luc 1 : 3).

Dans la mesure du possible, Matthieu, Marc et Luc ont rapporté les événements en tant que témoins oculaires. Bien que leurs points de vue et leurs priorités diffèrent, ils ont enregistré bon nombre des mêmes événements. Ils l’ont fait de manière ordonnée et minutieuse. En fait, la seule façon de saisir les détails complets d’un événement enregistré est de considérer chacun des récits donnés dans les évangiles qui couvrent un événement particulier.

Bien que Jean ait inclus de nombreuses déclarations similaires, il a témoigné que son récit a été spécifiquement écrit « afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu ; et afin qu'en croyant, vous ayez la vie par son nom » (Jean 20 :31).

Juifs, disciples, apôtres et Église

Certains enseignants de la Bible débattent aujourd’hui du public visé par les différents récits écrits de l’Évangile ; cependant, aucune contestation n'existe concernant le public présent lors des événements se déroulant dans les Évangiles. Par exemple, l’apôtre Jean a témoigné que le Seigneur Jésus « est venu chez les siens » (Jean 1 : 11). Une grande partie du ministère terrestre du Seigneur était spécifiquement (et uniquement) destinée aux Juifs. En fait, lorsqu’il envoyait des disciples dans le but de propager son enseignement, le Seigneur demandait aux hommes d’aller spécifiquement « vers les brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 10 :6). Leur message et leur public cible étaient l’Israël national. Les exceptions à cette règle (où ils servaient parfois les Gentils) témoignent simplement de la véracité de la règle.

Comme nous l’avons vu précédemment, le Seigneur Jésus a choisi des hommes pour être ses disciples. Le nombre total de disciples était beaucoup plus élevé. À un moment donné, « le Seigneur en désigna aussi soixante-dix autres, et il les envoya deux à deux » (Luc 10 : 1), mais parmi ce nombre, le Seigneur en choisit douze pour finalement servir de témoins les plus éminents. Un disciple est simplement un étudiant d’une certaine discipline ou un érudit (1 Chroniques 25 :8 ; Malachie 2 :12). Cette position peut être mieux comprise lorsqu'elle est comparée à celle du maître ou de l'enseignant (Matthieu 10 :24).

Au fur et à mesure que les douze assumaient des responsabilités supplémentaires en matière de prédication, ils devinrent connus sous le nom d’apôtres – les envoyés ou messagers. Le fait est que tous les événements enregistrés ont eu lieu avant ce que nous connaissons et appelons aujourd’hui l’Église du Nouveau Testament. Ceux qui ont choisi d’ignorer ou de rejeter cette vérité particulière sont tombés dans certaines des erreurs les plus flagrantes.

La question de savoir quand l’Église du Nouveau Testament a été fondée est débattue depuis presque aussi longtemps que son existence. Ce débat prend une importance encore plus grande lorsqu’on considère le public des Évangiles. Si l’Église du Nouveau Testament continue simplement « l’Église » de l’Ancien Testament (Actes 7 :38), alors les règles de l’Ancien Testament, ainsi que les instructions trouvées dans les Évangiles, s’appliquent également et complètement à l’Église du Nouveau Testament aujourd’hui. Cependant, l’Église du Nouveau Testament n’est la continuation d’aucun groupe de l’Ancien Testament mais une entité distincte.

Cette confusion concernant l'application explique pourquoi certains groupes ont choisi de suivre des pratiques correspondant au sacerdoce de l'Ancien Testament, y compris la propagation du mariage non biblique et peu recommandable entre l'Église et l'État. En outre, le christianisme croyant en la Bible rejette catégoriquement la position doctrinale selon laquelle l’origine de l’Église du Nouveau Testament était antérieure à la mort sacrificielle du Christ sur la croix. L’Église était certainement visible ou dans la pensée de Dieu avant la croix, mais il est faux de prétendre qu’elle aurait pu exister avant cette époque. Certes, bon nombre des vérités enseignées par le Christ transcendent universellement le temps et les dispensations, mais les prophéties spécifiquement destinées à Israël ne peuvent et ne doivent pas être usurpées par l’Église, même par ceux qui ont les meilleures intentions.

De nombreux chrétiens proposent que l’Église du Nouveau Testament ait commencé pendant le ministère terrestre du Christ. Après tout, le principe de l’Église était établi (Matthieu 16 :18 ; Matthieu 18 :20) ; Jésus-Christ aurait pu lui servir de chef (Matthieu 23 :8) et de pasteur (Jean 10 :11, 14) ; le groupe avait des règles de discipline (Matthieu 18 :15-17) et pratiquait le baptême (Matthieu 28 :16-20) et la Cène du Seigneur (Matthieu 26 :26-29). Ceux qui souscrivent à cette position doctrinale ont tendance à croire que les enseignements présentés dans les Évangiles sont presque sans exception directement applicables à l’Église du Nouveau Testament. Cela s’appliquerait également aux événements prophétiques de la Fin des Temps mentionnés par le Seigneur au cours de son ministère terrestre.

Ces mêmes enseignants suggèrent généralement que Noé et Lot sont des images de la protection surnaturelle de l’Église du Nouveau Testament et que Matthieu chapitre 24 fournit un aperçu doctrinal des détails de l’enlèvement de l’Église. Malgré la prévalence croissante de cette position, elle contient de sérieux défauts irréconciliables.

Voici un point simple à méditer avant d’aller de l’avant. Au cours du ministère terrestre du Christ, il a parlé de la protection de l’Église et de l’échec des portes de l’enfer à prévaloir – il a parlé de ces deux choses en utilisant un temps futur. Par exemple, le Christ a promis : « Je bâtirai [future] mon église » (Matthieu 16 : 18). L’allusion du Seigneur à la construction de quelque chose qui n’est pas encore construit fournit très certainement le contexte selon lequel l’origine de l’Église est encore future.

Dans l’Ancien Testament, Christ a été prophétisé comme une pierre refusée par les bâtisseurs (la nation d’Israël – voir Psaume 118 :22 ; Ésaïe 8 :14 ; Ésaïe 28 :16). Ces références de l’Ancien Testament montrent que le Rocher était manifeste pour Israël dans le contexte du royaume davidique avec des références prophétiques voilées à la soixante-dixième semaine de Daniel (Daniel 2 : 34-35). Ces références attendent assurément avec impatience la pierre rejetée et sont remplies dans le Nouveau Testament et sont directement associées au rejet et à la crucifixion du Christ (Marc 12 :10 ; Luc 20 :17-18 ; Actes 4 :11). Le Christ rejeté est devenu la précieuse pierre angulaire (la tête du coin).

     Matthieu 21:42 Jésus leur dit : N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre que les bâtisseurs ont rejetée est devenue la tête de l'angle : c'est l'œuvre du Seigneur, et c'est merveilleux à nos yeux ?

Paul a ensuite déclaré que Christ était le fondement (1 Corinthiens 3 :11) et la principale pierre angulaire de l’unique corps composé de Juifs et de Gentils (Éphésiens 2 :20). Ces vérités pointent toutes vers la crucifixion du Christ comme le moment de la construction initiale – une crucifixion annoncée dans le contexte de la proclamation initiale de l’Église (Matthieu 16 : 21-23). Concernant l’Église et sa construction, le Christ a simplement prophétisé des événements qui étaient encore futurs et non quelque chose qui s’accomplissait actuellement.


L'Église du Nouveau Testament

Dans le même contexte, après la crucifixion du Christ, le Seigneur a identifié l'Église comme « mon Église » – un achat qui n'a certainement pas été consommé avant sa crucifixion. En fait, la première référence à « l’Église de Dieu » (une expression désignant la possession ou la propriété de l’Église) suggère que l’Église est devenue Son Église grâce à un achat de sang qu’Il a effectué sur la croix du Calvaire.

     Actes 20:28 Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établi surveillants, pour paître l'Église de Dieu, qu'il s'est acquise avec son propre sang.

Le concept de cet achat de sang correspond à d’autres enseignements du Nouveau Testament comme celui des Éphésiens et des Colossiens. La rédemption ou l'achat des croyants résultait du sang versé sur le Calvaire – c'était à travers SON sang.

     Éphésiens 1:7 En qui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés, selon la richesse de sa grâce ;

     Colossiens 1:14 En qui nous avons la rédemption par son sang, même le pardon des péchés :

L'achat a été effectué par l'effusion du sang, mais la transaction n'a été achevée qu'une fois que Christ, le Grand Souverain Sacrificateur, a déposé son sang sur le propitiatoire au ciel (Hébreux 9 : 12-14). De plus, la Bible identifie le Saint-Esprit, donné aux croyants, comme le gage (une somme donnée dénotant une promesse de paiement futur) de cet achat (Éphésiens 1 : 14). Ce paiement sérieux impliquait une acquisition qui sera finalisée lorsque les corps des sauvés seront entièrement rachetés (Romains 8 : 23).

À l’appui de ces vérités, la parole de Dieu souligne que le Nouveau Testament n’est entré en vigueur qu’après la mort du testateur, Jésus-Christ. Après le décès du testateur, le testament était en vigueur avec le nouveau testament comme instrument.

     Hébreux 9:16-17 Car là où il y a un testament, il doit aussi nécessairement y avoir la mort du testateur. Car un testament a force après la mort des hommes ; autrement, il n'a aucune valeur tant que le testateur est en vie.

La plupart de ceux qui ont reconnu la combinaison de tous ces éléments croient que l’Église du Nouveau Testament est au moins née du sein maternel le jour de la Pentecôte, mais pas avant. Après tout, c’est à ce moment-là que la Bible dit que « le Seigneur ajouta à l’Église… ceux qui devaient être sauvés » (Actes 2 :47). Cependant, cette vérité ne représente pas à elle seule toutes les pièces nécessaires du puzzle.

L’enseignement scripturaire le plus précis, le plus sûr et le plus sûr proclame peut-être qu’il y avait aussi une église (assemblée appelée) présente pendant le ministère terrestre du Christ. Les deux passages suivants semblent indiquer cette vérité.

     Matthieu 18:17 Et s'il néglige de les écouter, dis-le à l'Église; mais s'il néglige d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain.

     Hébreux 2:12 En disant : Je déclarerai ton nom à mes frères, je te chanterai des louanges au milieu de l'Église.

Très certainement, il y avait une assemblée convoquée (une église) présente lorsque Jésus parcourait la terre et avant (voir Actes 7 :38). Cependant, il est important de noter que l’Église à laquelle Jésus faisait référence ne pouvait pas être l’Église du Nouveau Testament puisque le Nouveau Testament n’était en vigueur qu’à la mort du Christ sur la croix – la mort du testateur du Nouveau Testament.

Les Ascensions

L’Église ne pouvait pas être légitimement appelée « mon Église » par Christ tant qu’elle n’était pas rachetée par Son sang (Actes 20 :28) au Calvaire. De toute évidence, jusqu’à ce que Christ soit pendu et meure sur la croix, ce sang n’a pas été versé. Cependant, l’achèvement de la transaction n’a eu lieu que lorsque Christ a aspergé Son sang sur le propitiatoire au Ciel. Cet aspersion a eu lieu entre les événements enregistrés dans les deux passages suivants (les deux ascensions).

     Avant la 1ère ascension : Jean 20 :17 Jésus lui dit : Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père ; et à mon Dieu et à votre Dieu.

La déclaration du Christ dans Jean montre clairement qu’Il n’était pas encore initialement monté vers le Père. Pourtant, ce dernier récit enregistré dans Matthieu chapitre 28 ci-dessous montre qu’à ce moment-là, il était à la fois monté vers le Père et revenu sur terre. Cette vérité se reflète dans le fait qu’Il pouvait désormais être touché.

     Après la 1ère ascension mais avant l'ascension finale : Matthieu 28 :9 Et comme ils allaient le dire à ses disciples, voici, Jésus les rencontra, leur disant : Salut à tous. Et ils vinrent, le prirent par les pieds et l'adorèrent.

Ces vérités combinées révèlent certaines choses dont nous sommes sûrs : l’Église du Nouveau Testament n’a pas commencé avant que Christ ne dépose son sang sur le propitiatoire au ciel. Cependant, cela doit avoir commencé le jour de la Pentecôte rapporté dans Actes chapitre 2. Parce que quelque chose ne peut pas être ajouté à ce qui n'avait pas encore commencé. La Bible dit que le Seigneur a « ajouté » à l’Église (Actes 2 :47), elle devait donc certainement exister, même si à cette époque elle ne consistait qu’en une communauté juive (Romains 11 :17 ; Éphésiens 3 :6). Ainsi, ces vérités limiteraient le début de l’Église du Nouveau Testament à une période située entre les événements de Jean 20 :17 et Actes 2 :47.

Quel que soit le moment de l’apparition réelle de l’Église du Nouveau Testament, nous pouvons être assurés qu’AUCUNE Église du Nouveau Testament n’était présente lorsque le Seigneur a prophétisé à ses disciples juifs dans le discours des Oliviers (Matthieu 24 : 3). Ce discours couvrait des événements qui auraient lieu dans les derniers jours (la soixante-dixième semaine de Daniel) pertinents pour les Juifs et leurs compatriotes de la soixante-dixième semaine. Heureusement, tous les vrais étudiants de la Bible conviennent que le discours d’Olivet détaillé dans Matthieu chapitres 24 et 25 a eu lieu avant la mort du Christ et son(ses) ascension(s) au ciel.

Récit évangélique de Jean

Il est temps de bâtir sur les fondations désormais posées. Pour ce faire, nous devons considérer quelques détails relatifs à l’Évangile de Jean. Jean a enregistré la crucifixion proprement dite dans Jean 19 : 30, suivie du récit de la résurrection (Jean 20 : 1) qui a eu lieu le premier jour de la semaine lorsque Marie et les autres ont visité le tombeau désormais vide. Jean chapitre 20 rapporte également trois apparitions de Jésus : (d'abord à Marie-Madeleine au sépulcre — Jean 20 :14 ; puis aux apôtres sans Thomas — Jean 20 :19 ; et puis huit jours plus tard à tous les apôtres, y compris Thomas — Jean 20 : 26).

Il est important de noter que Jean a clairement déclaré que les disciples ne comprenaient pas encore la résurrection avant la rencontre du Christ avec eux. Le verset suivant élimine toute prétention à l'ambiguïté sur ce point.

     Jean 20:9 Car ils ne connaissaient pas encore l'Écriture selon laquelle il doit ressusciter d'entre les morts.

Il est inconcevable qu’un chrétien puisse sous-estimer l’importance de la mort, de l’enterrement et de la résurrection du Christ, puisqu’il s’agit des événements les plus marquants de toute l’histoire de l’humanité. Pourtant, les disciples eux-mêmes n’étaient pleinement conscients des ramifications résultant de la résurrection que quelque temps après la résurrection du Christ. De plus, la Bible souligne que la première apparition du Christ aux disciples a eu lieu le même jour que la résurrection en le déclarant deux fois dans le même verset : « Et ce même jour, le soir, étant le premier jour de la semaine… » (Jean 20h19). Il n’y a pas de vaines paroles dans la Bible et ce double témoignage n’est pas donné par hasard.

Ce qui s’est passé lors de cette réunion est probablement l’événement charnière concernant l’Église. Le premier jour de la semaine, Jésus est venu et a soufflé sur les disciples et ils ont reçu le Saint-Esprit. Tous les éléments nécessaires pour une Église du Nouveau Testament étaient désormais en place : (1) Jésus est mort sur la croix, (2) Jésus s'est rendu au propitiatoire au ciel et a déposé son sang dessus, et (3) maintenant il a soufflé sur Ses disciples pour qu'ils REÇOIVENT le Saint-Esprit.

     Jean 20:22 Après avoir dit cela, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit.

Suite à cet événement, Pierre et les apôtres étaient différents, mais toujours imparfaits. Jésus a probablement fait référence à cet événement comme à la conversion de Pierre, même si Pierre connaissait déjà le Seigneur et le suivait.

     Luc 22:32 Mais j'ai prié pour toi [Pierre], afin que ta foi ne défaille pas ; et quand tu seras converti, fortifie tes frères.

Les enseignants qui n’ont pas réussi ou ont refusé de reconnaître les distinctions entre Israël et l’Église du Nouveau Testament ont causé un préjudice irréparable. Ceux qui continuent d’épouser l’erreur de l’Église remplaçant Israël (c’est-à-dire recevant « spirituellement » les promesses et les bénédictions données à Israël) seront responsables de ce faux enseignement. L'objectif de ce travail se concentre sur l'application de la prophétie des chapitres 24 et 25 de Matthieu. En termes simples, l'Église du Nouveau Testament n'existait pas lors des déclarations de la prophétie du discours des Oliviers et elle ne sera pas non plus présente lors de l'accomplissement de ladite prophétie.

Avec ce matériel fondamental solidement établi, nous pouvons maintenant considérer ce que l’on appelle communément le discours d’Olivet. Gardez toujours à l’esprit à qui Jésus a adressé ses remarques et l’interprétation et l’application correctes se révéleront. Avant l’Église du Nouveau Testament, il y avait une distinction entre les Juifs et les Grecs (les Gentils), ce qui n’était pas le cas à l’époque de l’Église où Paul écrivait :

Galates 3:28 Il n'y a ni Juif ni Grec, il n'y a ni esclave ni libre, il n'y a ni mâle ni femelle, car vous êtes tous un en Jésus-Christ.

Au sein du corps du Christ à l’ère de l’Église, Dieu élimine spirituellement certaines des distinctions de longue date. Cette même vérité ne peut pas être dite concernant les soixante-neuf premières semaines d’années de Daniel ni la soixante-dixième semaine encore non accomplie (communément appelée la période de Tribulation de sept ans). Après tout, l’Écriture déclare clairement que les soixante-dix semaines concernent une certaine personne identifiée dans un certain lieu.

     Daniel 9:24 Soixante-dix semaines ont été déterminées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour achever la transgression, mettre fin aux péchés, réconcilier l'iniquité, amener la justice éternelle et sceller la vision. et la prophétie, et pour oindre le Très Saint.

Ces trois points pertinents doivent être soulignés afin de saisir le contexte de la prophétie de Daniel et son application future.

     « Soixante-dix semaines » – les 490 années entières !
     « Ton peuple » : Israël !
     « Ta ville sainte » : Jérusalem !

Le discours d’Olivet décrit l’accomplissement de la soixante-dixième semaine de Daniel. En tant que tel, le discours d’Olivet – Matthieu chapitres 24 et 25 – s’applique au même groupe et au même lieu que la prophétie originale trouvée dans Daniel et dans tout l’Ancien Testament. Il ne fait aucun doute que la confusion abonde, mais Dieu ne laisse pas l’étudiant diligent de la Bible tâtonner dans le noir. La meilleure façon de comprendre les déclarations entourant le discours d'Olivet est de découvrir d'abord le contexte des versets menant au discours. Ce contexte est clairement enregistré dans Matthieu chapitre 23.

Sarajo et Alain Pratte aiment ce message

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MessageSujet: Re: Les bases des Évangiles   Les bases des Évangiles Icon_minitimeVen 16 Fév - 21:26

A lire et à relire. Un grand merci pour ce partage
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